Un peu plus de trois ans après leur premier opus, les quatre anglais de Liverpool nous reviennent avec un album moins pop mais parsemé de sonorités électro.
Quand on vient de Liverpool, il est difficile d’échapper à la musique pop, l’ombre des Beattles planant gentiment sur la ville. Le premier album des Wave Machines n’y avait pas échappé. Mais en 2013, les anglais ont décidé de se laisser glisser tout doucement du côté obscure de l’électro.
En écoutant Pollen, on débarque dans un univers psychédélique: dix chansons enrobées de synthés, de nuances électro et de quelques beats disco. On vogue entre les univers de MGMT, LCD Soundsystem ou Peter Bjorn and John. A la première écoute, on est un peu décontenancé, et puis on se laisse finalement tout doucement engloutir par ce suave mélange…
Toutefois, si Pollen débute très bien avec Countings Birds ou l’excellent I Hold Loneliness, la seconde moitié de l’album est assez…plate. Les Wave Machines se perdent un peu dans les méandres de l’électro intello (Unwood, Home ou encore Sitting in a chair, blinking) et l’on a tendance à passer à la piste suivante assez vite. Les quatre anglais ont sans doute voulu fuir la bande FM; malheureusement, ils vont également faire fuir quelques fans en route.
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